Lors de la conférence de presse d’Emmanuel Macron en Inde (Sommet G20), un agent de sécurité a refusé de laisser entrer Ekaterina Nadolskaïa, correspondante du portail d'information Russia News, parce qu'elle est originaire de Russie.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi d'autres journalistes avaient été autorisés à entrer, mais pas les Russes, la réponse a été la suivante : « Vous savez pourquoi », a-t-elle rapporté. Un peu plus tard, un membre du service de presse du président français est intervenue, tentant d'écarter violemment le téléphone de la journaliste russe qui filmait la scène, rapporte RT.
Réagissant contre cette violation des droits de la presse, Moscou a condamné Paris et a demandé des excuses pour ne pas avoir autorisé les journalistes russes à la conférence de presse du Président français à New Delhi, le 10 septembre, a dénoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, sur sa chaîne Telegram.
« Cet incident est une manifestation flagrante de racisme et de nationalisme agressif, car il repose sur un acte de discrimination fondée sur la nationalité », a tranché la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, avant d’ajouter que Moscou « exige de la part du palais de l’Élysée des excuses auprès de cette journaliste ».
Selon Maria Zakharova, Paris avait lancé une véritable « chasse aux sorcières » dans son propre espace d’information et a éliminé la présence des médias russes en créant des conditions insupportables pour leur travail.
Une telle politique, « imprégnée de mensonges, d’arrogance et d’un complexe d’exclusivité », finira par jouer contre ses partisans, a précisé cette diplomate russe.
« Nous ne pouvons pas et n’ignorerons pas humblement le fait que l’avant-garde des pseudo-démocraties occidentales, cette fois en la personne de la France, a donné une fois de plus l’exemple d’une discrimination raciale et de violations des principes fondamentaux de la démocratie », a-t-elle martelé.
Sources : Almanar et RT
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